Au centre de l'île de Ceylan, à Sigiriya, se situe le rocher du Lion bâti sur un promontoire rocheux visible des kilomètres à la ronde et qui domine la forêt alentour.
Le rocher de Sigiriya |
Le roi Kassapa Ier avait assassiné son père et usurpé le trône qui revenait à son demi-frère. Il avait fui la ville d'Anuradhapura et bâti la nouvelle capitale du royaume cinghalais autour et sur le rocher à la fin du cinquième siècle après Jésus Christ.
Les visiteurs affluent pour l'ascension |
Pavillons à flanc de rocher |
L’ascension est rendue possible grâce à des escaliers abrupts et des échelles métalliques. Sur la paroi on peut découvrir une collection de ravissantes jeunes filles peintes par un artiste anonyme et qui déjà à l'époque du roi Kassapa, suscitaient l'admiration.
Les demoiselles de Sigiriya |
Il est formellement interdit photographier les fresques. Aussi je photographierai une carte postale en souvenir des gracieuses demoiselles de Sigiriya.
Jour de pluie sur le rocher |
La pluie se renforce lors de notre montée faisant sortir les parapluies. Le rocher du Lion doit son nom aux deux énormes pattes sculptées qui encadrent un escalier à mi-chemin du sommet. Il y a trop de monde pour que je puisse photographier l'ensemble. Je prends juste une photo de détail et je photographierai en grand angle à la descente.
La patte du lion |
Arrivés au sommet, toujours sous la pluie, nous découvrons l’emplacement du palais du souverain parricide, agrémenté de bassins et de jardins.
Les restes du palais sommital |
Le roi Kassapa y a vécu une vingtaine d'années avant que son frère vengeur ne vienne le déloger avec une puissante armée. Kassapa s'est suicidé pour ne pas être capturé et la capitale du royaume est retournée dans la ville d'Anuradhapura. Une communauté de moine s'est ensuite installée sur le site.
Entre les pattes du Lion |
Le panorama, les restes archéologiques et les splendides fresques récompensent très largement l'effort de gravir les 1200 marches de cette ascension.
Février 2019
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire