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A force de voyager un peu partout sur la planète, je me suis constitué une conséquente photothèque que je partage et commente par thème, lieu ou centre d'intérêt suivant mon humeur. Alain

mardi 31 mars 2020

Les lémuriens de la Grande île

On trouve des lémuriens sur le continent africain ainsi qu'en Asie mais c'est à Madagascar où, profitant de l'absence des singes, ils occupent savanes et forêts, de jour comme de nuit.

Famille de Makis catta, Parc National de l'Isalo
Les petits acrobates affectionnent rochers et branchages d'où ils peuvent nous observer tranquillement. Il existe des espèces diurnes, facilement observables et d'autres nocturnes, plus difficiles à approcher.
 
Microcèbe, Parc National de Ranomafana
Dans le parc national de Ranomafana, après avoir monté la tente, un guide nous conduit à la recherche du minuscule microcèbe que l'on peut voir uniquement la nuit. A la lueurs des lampes torches, nous finissons par en apercevoir quelques uns. Ils ne font pas plus de 10 cm de long.

Genette prédatrice, Parc national de Ranomafana
Une genette rode autour de nous et le drame va se jouer en quelques secondes. La genette bondit et croque un microcèbe sur une branche basse, sans doute distrait par notre présence. Nous sommes désolés mais ce sont les dures lois de la nature. La genette doit aussi trouver sa nourriture !



Les plus élégants des lémuriens, en tout cas parmi ceux que nous avons rencontrés, sont les sifakas ou propithèques. Leur pelage blanc, leur masque et leur capuchon brun sombre en font de superbes ambassadeurs de la faune endémique et menacée de Madagascar.

Sifakas danseurs, Sud Malgache
Les sifakas sont bipèdes et se déplacent au sol comme des danseurs en présentant leur plus beau profil. Ou alors ils prennent la pose de karatékas sans jamais attaquer personne : ce sont des végétariens mangeurs de feuilles, de graines et de fruits.

Maki catta et son petit, Tolanaro
Au sud de l'île, près de Tolanaro anciennement Fort-Dauphin, nous visitons un grand jardin botanique où abondent les makis catta, sympathiques bandits masqués aux longues queues annelées.

Hapalémurs dorés, Tolanaro
Puis c'est le tour de splendides hapalémurs aux joues dorées de venir se laisser prendre en photo sous un soleil radieux. Bravo pour la pose !

Maki mococo, Nosy Iranja
Après le sud Malgache, nous prenons l'avion pour l'île de Nosy-Bé, au nord, d'où nous embarquons pour aller camper sur les petites îles voisines. Sur l'île de Nosy Iranja, après avoir nagé au milieu du lagon et des poissons merveilleux, nous débarquons pour une reconnaissance. Les makis mococo semblent nous attendre sur les rochers du bord de mer.

Famille de Makis mococo, Nosy Iranja
La femelle maki mococo est brun clair avec une collerette blonde alors que le mâle est noir. Merci les makis et tous les charmants lémuriens pour votre accueil. Puissiez-vous continuer à prospérer sur la Grande île rouge !

 Septembre 2003

dimanche 22 mars 2020

Enfants du Laos

Quand on voyage en Asie, quantité d'enfants souriants ou timides viennent nous observer traverser leur village et commenter notre passage. Voici un échantillon de regards attrapés lors de randonnées au Laos.

Régions de Muang Ngoy et de Phongsaly, Nord Laos
Surpris par l'objectif, Nord Laos
Régions de Phongsaly et de Muang Xai, Nord Laos
Prunelles brunes, Nord et Sud Laos
Plateau des Bolovens et Province de Champassak, Sud Laos
Novembre 2008

dimanche 8 mars 2020

Les géants de la Terre

Je vous emmène à la rencontres d'arbres remarquables, témoins des siècles passés et porteurs de l'espoir d'une croissance encore à venir.

Baobabs de Baines, Nxai Pan National Park, Botswana 1999
Les arbres monumentaux se trouvent sur tous les continents, des baobabs africains et malgaches aux kauris blancs de Nouvelle Zélande en passant par les pins et les séquoïas géants de l'Amérique du nord.

Kauri, Nord Nouvelle-Zélande 1999
Quand on se retrouve face à l'un d'eux, au cœur d'une forêt ou aux marges d'un désert, on est soufflé par la masse, la taille et le diamètre du tronc. On se tait respectueusement pour admirer le géant imperturbable et on s'imagine combien d'années de patience et de persévérance sont nécessaires pour atteindre les cieux.

Pin millénaire, Parc national du Teide, Canaries 2016
Il m'est arrivé de m'extasier devant des arbres qui n'étaient pas les plus grands ni les plus hauts mais qui étaient parfaitement à leur place et participaient à la beauté et la sérénité du l'endroit, tel ce kapokier de la région des Mogotes à Cuba.

Kapokier, Ouest Cuba 2003
Parfois ces arbres vont si haut qu'on n'en prend pas la mesure. 60 ? 70 mètres ? Le record pour les séquoïas de Californie est autour de 85 mètres.

Tronc de séquoïa géant, Californie 2019
Parfois ces arbres sont si larges qu'on croit qu'ils abritent un hameau tel le cyprès de Tule dans l'état d'Oaxaca au Mexique. Difficile de donner son âge exact, peut-être autour de 1500 ans, mais on peut mesurer son incroyable circonférence : 58 mètres ! Les villageois impressionnés ont bâti l'église de Santa Maria del Tule tout à côté.

L'arbre de Tule, Sud Mexique 1990
Mais le pays où il y a le plus d'arbres extraordinaires est bien Madagascar. Petits, gros, tordus, élancés, dans cette île les arbres prennent toutes les formes. L'endémisme pour les végétaux comme pour les animaux y révèle bien des surprises et des merveilles

Baobab bouteille, Sud Madagascar 2003

Paysage malgache, Sud Madagascar 2003
En Asie, à Angkor, la vigueur des arbres et de leurs racines déplacent les pierres, enserrent les temples et dissimulent les statues. il a fallu toute la vigilance des archéologues pour retrouver les trésors cachés.

Les racines étrangleuses, Angkor, Cambodge 2012
Bouddha pris dans l'arbre, Angkor, Cambodge 2012

J'espère que ces grands arbres pourront continuer à croitre partout dans le monde. Laissons leur la place et le temps pour se développer et se multiplier.