News

A force de voyager un peu partout sur la planète, je me suis constitué une conséquente photothèque que je partage et commente par thème, lieu ou centre d'intérêt suivant mon humeur. Alain

dimanche 30 septembre 2018

Le toit du Monde

Pour rejoindre les hauts sommets de l'Himalaya depuis le Tibet central, nous quittons Samyé et empruntons le col Khampa à 4730 m puis le col Karo à 5040 m qui nous donnent un premier aperçu sur les pics enneigés. Nous redescendons vers Gyantsé en surplombant le Lac Yamdrok et ses stupéfiantes ramifications turquoises.

Col Karo 5040 m
Lac Yamdrok

Deux jours plus tard, nous partons de Shigatsé, cap à l'ouest puis au sud pour se rapprocher des grands sommets. Nous atteignons l'entrée du Parc national du Chomolungma, le nom tibétain du mont Everest, en même temps que de courageux cyclistes qui s'accordent quand même un pause à 5000 mètres d'altitude !


A l'entreé du Parc national du Chomolungma

De là, les nuages s'écartent quelques minutes pour nous laisser admirer le sommet de la terre : le mont Everest, parfait triangle accompagné de son acolyte, le Lhotse, quatrième sommet à la surface du globe.


L'Everest ou Chomolungma 8848 m et le Lhotse 8516 m en arrière plan

Nous continuons pour passer la nuit dans la petite ville de Shekar. Le lendemain matin, départ très matinal pour aller admirer le lever de soleil sur la chaîne himalayenne.

Lever de soleil depuis le col Gyanu à 5200 m

Au col, à 5200 mètres, il fait vraiment très froid. Bonnet, gants, polaire et grosses chaussettes sont de rigueur. Il faut patienter en tapant des pieds. Les soleil sort enfin ses premiers rayons pour illuminer les sommets.


Le Makalu 8485 m
Il n'y a pas moins de 5 sommets de plus de 8000 m alentour : le Chomolungma, le Lhotse, le Makalu, le Cho Uyu et le Shishapangma, le seul qui soit resté dans les nuages. Nous remontons dans le minibus pour nous réchauffer et prenons la route jusqu'au monastère de Rongbuk qui nous amène à quelques kilomètres du camp de base de l'Everest face nord.


Glacier Rongbuk
Le Chomolungma face nord

Nous poursuivons à pieds, le souffle court sur les derniers hectomètres de route le long de la rivière qui s'échappe du grand glacier. Nous ne parviendrons pas au camp de base : chemin interdit à 4 km du but pour réduire la fréquentation.


Le Chomolungma vu du monastère de Rongbuk à 5100 m


Nous visitons le monastère et sa vue imprenable avant de reprendre la route pour retourner à Shekar. En chemin nous nous arrêtons à nouveau au col Gyanu pour admirer une dernière fois les sommets.

Panorama du col Gyanu sur l'Himalaya

Septembre 2018

jeudi 27 septembre 2018

Le Palais du Potala

En arrivant dans le centre de Lhassa au Tibet, à 3700 mètres d'altitude, on le voit d'un peu partout. Le Palais du Potala est bâti sur une colline qui domine la vieille ville. C'est un palais fortifié résidence des Dalaï-lamas successifs qui date du XVIIème siècle et qui rentre dans mon top personnel des 7 merveilles du monde.


En arrivant dans ma chambre d'hôtel, je découvre ma superbe vue sur le palais ! Pour la photo de nuit, je monte quand même sur la terrasse pour poser calmement mon appareil.


C'est notre troisième jour à Lhassa où je visite enfin le palais. Partie blanche pour le pouvoir politique et partie rouge pour le pouvoir religieux, quoique je n'aie pas vraiment bien compris comment les tibétains séparaient les deux ! Le bâtiment du XVIIème a remplacé la construction initiale du VIIème siècle.




A l'intérieur c'est une succession de temples et de salles d’apparat  aux murs peints de représentations bouddhiques. Il existerait 999 pièces et une grotte située au cœur de l'ensemble.

 

A la fin de notre séjour au Tibet, nous repassons par Lhassa. J'en profite pour faire le grand circuit pédestre tout autour du Potala en compagnie des pèlerins qui font tourner leurs moulins à prières. Toujours dans le sens des aiguilles d'une montre !



Septembre 2018

dimanche 2 septembre 2018

C'est la rentrée !

C'est aussi l'occasion de faire un rapide tour du monde dans des écoles où l'on devine que les styles d'éducation sont bien différents.

Au Cap-Vert, l'institutrice nous accueille souriante dans sa classe moderne. On voit que les retombées économiques du tourisme profitent aux villages de l'île de Santo Antão.

Santo Antão, Cap-Vert 2018

En Inde, dans un village des monts Aravalli, c'est une autre ambiance. C'est un jour de vacances mais beaucoup d'enfants restent vivre dans l'école toujours en uniforme. A notre arrivée, les professeurs appellent filles et garçons et les font s'installer dans une salle. Tout le monde s'assied en tailleur très sérieusement : pas question de remettre en cause l'autorité !



Monts Aravalli, Rajasthan, 2016
La classe nous fait une petite démonstration pleine d'allant : d'abord une prière puis des chants, sacré et profane se mêlant très naturellement.


Au Brésil dans l'état de Bahia, quand nous entrons dans l'école, c'est l'heure du casse-croute du matin pour les petits. Dans le réfectoire, chacun prend un verre de jus de fruit avec un biscuit.


Santo Amaro, état de Bahia, 2007

En Bolivie, à quelques kilomètres de la ville de Tupiza, nous partons explorer les vallées perdues. Nous trouvons une petite école isolée avec une classe unique. Les enfants sont répartis en quatre groupes d'âge travaillant par îlots. Les plus grands portent la blouse bleue, tous les autres une blouse blanche avec des fantaisies vestimentaires autorisées.


Quebrada Pallala, état de Potosi, 2013
Quand le maître annonce la récréation, la dizaine de gamins s'envole jouer au ballon dans la cour où les plus jeunes sont dépassés par l'énergie de leurs aînés.


Il y a trente ans au Yémen, la classe de garçons manifestait une énergie comparable quand le voulais les photographier. Cela m'avait marqué à l'époque : on ne voyait jamais de petites filles sur le chemin de l'école. Elles étaient complètement exclues de l'éducation !

Vers Taiz, Yémen, 1988
Pas sûr que les choses se soient maintenant améliorées avec la guerre civile qui fait rage au Yémen. Peut-être que plus personne ne peut maintenant aller à l'école ?


Sur l'île de São Tomé, tout le monde porte l'uniforme : rose pour les petits de l'école maternelle, le jardim de infãncia, bleu pour les plus grands de l'école primaire.



Vers São João dos Angolares, São Tomé, 2016
Autant ils restent sérieux et concentrés dans la salle de cours ne se laissant pas distraire par les photographes, autant ils sont souriants et exubérants à l'extérieur dans la grande cour de récréation !